Patrimoine

Dans le périmètre du projet, les éléments principaux du patrimoine, qui font partie de l’histoire, et qui ont pu traverser les époques, se trouvent sur la Place du Chapitre.

La maison dite « du Doyen » – appelée familièrement « château Arnould », était la résidence des doyens du chapitre. Elle fut érigée en 1622 et s’adosse au rempart de la ville du 12e siècle et à la tour Blanmont. La bâtisse est traditionnelle, élevée en briques et pierres bleues. Le porche a été reconstruit au 18e siècle.                           

Cette demeure privée est classée au patrimoine.

Au centre de la place, la pompe de la 1ère moitié du 18e siècle, est emblématique.

Amorce de muraille et vestige d’une tour semi-circulaire, la Tour Saint-Martin “, sur haut soubassement taluté probablement du 12e siècle, est un bâtiment jadis occupé par les religieuses de Saint-Martin de Tours.

D’autres éléments, principalement du 17è siècle, parfois chaulés, caractérisent également le centre de Fosses et son inscrits à l’inventaire du patrimoine.

Et bien sûr,…

La Collégiale St-Feuillen , bien classé au patrimoine, dont les origines remontent à la fondation d’un monastère irlandais, et dont les bases de l’édifice actuel furent construites vers 910.  La Collégiale comporte 4 parties principales : la tour et la crypte romanes (fin du XIe s.) ; le vaisseau et le chœur (refaits en 1721).

Sur la Place du Marché, le plus ancien monument inscrit sur la liste de l’inventaire est « le vieux Moulin ». C’est un ancien moulin banal alimenté autrefois par la Biesme.

D’autres, plus récents, font également partie de l’inventaire. Le kiosque, ayant dû être en partie démonté par mesure de sécurité, n’est plus classé mais est toujours sur la liste. Œuvre de l’artiste fossois Marcel Nulens, offerte par le Syndicat d’Initiative de Fosses en 1986, la statue en bronze figurant 3 Chinels, trône fièrement sur la Place, dans l’attente de la prochaine Laetare…

Qu’est-ce que l’Inventaire ?

L’Inventaire est l’outil de recensement du patrimoine immobilier culturel de Wallonie.

Initié en Belgique en 1966, sous l’égide du Ministère de la culture et sur l’impulsion du Conseil de l’Europe, l’Inventaire a depuis évolué, en parallèle avec l’élargissement de la notion de patrimoine.

L’actuel Inventaire du patrimoine immobilier culturel met à jour et complète le premier Inventaire du patrimoine, publié entre 1973 et 1997 sous le titre “Le Patrimoine monumental de la Belgique – Wallonie” (dit aussi “Inventaire du patrimoine monumental” – IPM), qui recense plus de 30.000 biens.

Une actualisation de cet Inventaire initial est mise sur pied en 1998, publiée de 2004 à 2011 dans la collection “Inventaire du patrimoine architectural et territoires de Wallonie” (dit aussi “Inventaire du Patrimoine Architectural” – IPA). En actualisation permanente, l’Inventaire est désormais uniquement publié via le web, sur ce site Internet. Celui-ci constitue le principal support de recherches pour les acteurs de l’urbanisme (à l’échelle communale et régionale), les architectes et les particuliers.

L’Inventaire du patrimoine immobilier culturel (IPIC) constitue l’une des branches de l’Inventaire régional, tel que définit par l’art. 11 du Code du Patrimoine (CoPat).

L’Inventaire du patrimoine immobilier culturel assimile les anciens inventaires du patrimoine : l’inventaire du patrimoine monumental (1973 à 1997) et l’inventaire du patrimoine architectural et territoires de Wallonie (1998 à 2011).

L’Inventaire du patrimoine immobilier culturel a pour objectifs la connaissance, la protection et la gestion des biens inscrits, ainsi que la sensibilisation du public.

L’inscription d’un bien à l’Inventaire du patrimoine immobilier culturel lui reconnaît, lors de cette inscription, une qualité patrimoniale. L’attribution d’une pastille (•) à un bien inscrit lui reconnaît, lors de cette attribution, une qualité patrimoniale dont la pérennisation est souhaitée.